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Définition

Une bonne hygiène et une bonne santé bucco-dentaire passe par le respect de 4 règles simples de prévention :
• Des consultations régulières chez le chirurgien-dentiste ;
• Un brossage régulier pour éliminer la plaque dentaire ;
• Une alimentation régulière, variée et équilibrée ;
• Une prescription personnalisée du fluor.
Une hygiène bucco-dentaire défaillante peut laisser courir des risques importants pour les dents et les gencives : plaque dentaire et développement de bactéries à l’origine des caries et des maladies des gencives, parodontites, mauvaise haleine…
Ces règles simples de prévention sont indispensables pour s’assurer une bonne santé dentaire.

Des consultations régulières chez le chirurgien-dentiste

Une visite tous les 6 mois chez le chirurgien-dentiste permet de détecter à temps des caries débutantes et peut être l’occasion de pratiquer un détartrage afin d’éliminer la plaque dentaire.
Le chirurgien-dentiste va mettre en place un plan de prévention personnalisé, tenant compte du risque personnel, c'est-à dire du terrain (forme, position, fragilité des dents, flore bactérienne présente en bouche), de l’alimentation, de l’activité physique, des risques professionnels et du comportement en général.
Des conseils d'hygiène personnalisés, des recommandations de soins préventifs (détartrage, surfaçage, scellement des sillons…) complètent ce plan de suivi.
De plus, le praticien définit avec son patient la fréquence des consultations préventives nécessaires au maintien d’une bonne santé buccodentaire (une visite tous les 6 mois en moyenne).

Une alimentation régulière, équilibrée et variée

L'alimentation a une grande influence sur la santé bucco-dentaire. Communément, il est acquis qu'il est préférable d’éviter de consommer trop de glucides (couramment appelés sucres) dont le rôle est reconnu dans l’étiologie des pathologies bucco-dentaires ; mais en fait, il faut savoir que la plupart des aliments contiennent des glucides et, donc, que toute prise alimentaire est susceptible de déclencher le processus carieux.

Certains aliments sont plus cariogènes que d’autres, par leur teneur en glucides mais aussi par leur acidité, leur mode de préparation et de cuisson, leur rétention en bouche.
Il existe également des aliments dits protecteurs :
• les lipides, riches en vitamines et en acides gras qui facilitent la neutralisation des acides,
• certaines protéines comme la caséine des produits laitiers qui s’oppose à la déminéralisation de l’émail,
• les polyphénols du chocolat qui empêchent le développement des bactéries.

Les bons principes d’une bonne hygiène alimentaire :

• Répartir les prises alimentaires sur trois repas principaux à horaires réguliers (petit-déjeuner, déjeuner et dîner) et deux collations par jour, en prenant le temps de mastiquer les aliments solides; en essayant de respecter les besoins du corps en apport énergétique journalier :
- 15% de protéines (viande, fromage, poisson, oeuf…)
- 30% de lipides (beurre, huile, crème…)
- 55% de glucides (sucre, fruits, pâtes, pommes de terre…)

• Préférer l'eau et le lait aux boissons acides (sodas, colas, jus de fruits..) et finir de préférence chaque repas par un aliment protecteur (ex : fromage, chocolat noir) et un verre d’eau (le corps a besoin de beaucoup d’eau qui représente 60% du poids d’un adulte) ;

• Ne pas consommer de boissons ou d'aliments acides avant le coucher car la salive nocturne favorise la formation de la plaque dentaire ;

• Eviter les grignotages. Limiter la fréquence de consommation de glucides (gâteaux, barres de céréales, biscuits apéritifs, chips, thé ou café sucré…) au cours de la journée. Il est préférable de consommer les glucides au cours des repas principaux.
Attention : un thé ou un café sucré est considéré comme une prise alimentaire.

Le brossage 3 fois par jour
(et au minimum après le petit-déjeuner et le dîner)

La plaque dentaire, il faut l’éliminer !

Le brossage permet de nettoyer les surfaces dentaires et les gencives et d’éliminer la plaque dentaire qui se forme après chaque prise alimentaire. C’est cette plaque dentaire ainsi que les bactéries qu’elle contient qui sont, à terme, responsables des caries et des maladies des gencives. Présentes naturellement en bouche, il est impossible d'empêcher la formation et la croissance de ces bactéries. En revanche, par une bonne hygiène, il est possible de réduire leur activité (production acide).Il est donc fermement recommandé de se brosser les dents immédiatement après chacun des 3 repas principaux avec une brosse à dents ayant une petite tête (pour accéder à toutes les faces des dents) et à poils synthétiques souples et avec une bonne méthode. Le dentifrice utilisé, lui, doit contenir du fluor. La brosse à dents doit être changée au minimum tous les 3 mois (poils ébouriffés = brosse à changer !), tout en sachant qu’elle ne se prête pas car elle est porteuse des microbes de son utilisateur.

Point de détail : la brosse à dents ne se mouille pas avant utilisation.

Le brossage peut être complété par l’utilisation d’un fil dentaire, qui permet d’éliminer la plaque et les résidus alimentaires interdentaires, de brossettes...
Les brosses à dents électriques et les appareils à jet, plus onéreux que les brosses manuelles, peuvent être préconisés par le chirurgien-dentiste.

Renforcer le terrain avec le fluor

Le fluor est un oligo-élément qui se fixe sur l’émail des dents et les rend ainsi plus résistantes aux attaques acides des bactéries.
On le retrouve à l'état de traces dans de nombreux aliments (poisson, épinard, thé…) mais en quantité insuffisante pour répondre aux besoins quotidiens de prévention de la carie.

En revanche, il est présent (en faible quantité) dans l'eau de boisson, qu’elle soit minérale ou de distribution. En France, la plupart des eaux naturelles contiennent moins de 0,3 mg/l de fluor. Toutefois, certaines eaux minérales en contiennent jusqu'à 8 mg/l.
Suite à de nombreuses études scientifiques, le fluor est réputé pour prévenir la carie dentaire et améliorer la santé bucco dentaire en général. Il renforce la structure de l'émail, notamment par application topique (dentifrice, bain de douche). Absorbé en trop grande quantité, des cas de fluorose, se manifestant par des taches blanches à brunâtres, peuvent être constatés.
Tout est donc question de dosage. Pour une prévention optimale, ne pas hésiter à demander conseil à son chirurgien-dentiste qui pourra établir un bilan fluor journalier personnalisé.

En bref

Une bonne hygiène bucco-dentaire passe par :
• des visites régulières de contrôle – tous les 6 mois – qui permettent de détecter les débuts de lésions carieuses et de maladies gingivales, rendant ainsi leur traitement plus court, plus efficace et moins invasif ;
• une alimentation régulière, équilibrée et variée, en évitant le grignotage et une alimentation trop molle ;
• un brossage 2 à 3 fois par jour avec la bonne méthode et le bon matériel, le brossage étant encore trop souvent négligé ou mal fait ;
• un apport fluoré adapté et personnalisé.

SOURCES :
ADF (Association dentaire française)
UFSBD (Union française pour la santé bucco-dentaire)

dernière mise à jour : mai 2004


L’esthétique en dentisterie est un concept moderne, évoqué en tant que tel en 1975 par C. PINCUS aux USA.
Quant au sourire, c’est une préoccupation encore plus actuelle qui englobe une dimension affective, relationnelle, plus sensible mais toujours basée sur des techniques de plus en plus performantes comme les restaurations prothétiques ou le blanchiment des dents par exemple.

L’esthétique

C’est une notion éminemment culturelle, mais elle prend dans nos sociétés évoluées une place considérable.
Elle est normative et peut se résumer en une phrase : avoir des dents blanches et bien alignées.
Les praticiens ont du s’adapter à ces exigences et passer d’une dentisterie réparatrice et fonctionnelle, éventuellement esthétique à une dentisterie restauratrice et d’emblée esthétique.
L’évolution des mentalités n’est pas étrangère au rôle des médias, qui ont contribué à l’information du public sur les techniques les plus modernes.
Les fabricants de leur côté ont bien perçu ces besoins, essayant même et parfois avec succès de les susciter, en créant des produits de « cosmétologie » bucco-dentaire directement diffusés au grand public

On conçoit donc aisément quel est le rôle d’un praticien moderne : il doit lutter contre la carie, effectuer des détartrages, proposer des traitements orthodontiques, motiver son patient sur la prophylaxie, mais aussi réaliser des réparations esthétiques (comme celles effectuées avec les composites), des reconstitutions cosmétiques (une couronne ou un bridge en céramique) et y associer les techniques de blanchiment; en bref redonner à son patient un beau sourire !

Le blanchiment

Plusieurs possibilités sont offertes aux patients qui n’ont pas les « dents blanches » :

-- En cas de coloration « alimentaire » du type café, thé, tabac : il est nécessaire de réaliser un détartrage soigneux suivi d’un polissage. On peut ensuite proposer des dentifrices « blanchissants », à utiliser en alternance avec le dentifrice habituel, pour la maintenance.

-- En cas de colorations plus marquées, le chirurgien-dentiste, après détartrage, peut réaliser un éclaircissement. On utilisera des produits à base d’eau oxygénée pour tenter d’obtenir un éclaircissement.
Il a à sa disposition plusieurs solutions :
>> Il peut proposer la technique dite ambulatoire : à partir d’une empreinte des arcades dentaires, on procède à la réalisation de gouttières en plastique souple. Elles serviront à imprégner les dents d’un un gel de peroxyde de carbamide (= à base d’eau oxygénée) au domicile, en port de nuit de préférence.
>> Il peut aussi faire une séance au fauteuil : dans ce cas, on utilisera des concentrations plus importantes de gel mais pendant des temps plus courts. Si on souhaite de la stabilité dans le temps, il est préférable de poursuivre le traitement au fauteuil par quelques nuits en ambulatoire.
La différence entre les deux techniques repose essentiellement sur le temps de traitement.
Les premiers résultats apparaissent en 8 jours et se mettent en place dans les semaines qui suivent.

La suppression du tabac, café et thé s’impose pendant le temps du traitement ainsi que dans les semaines qui suivent. Pour des patients peu disposés à se prendre en charge ou dans certains cas délicats, le praticien peut réaliser au fauteuil l’application de gels plus concentrés. Si ces techniques au fauteuil sont plus rapides, elles ne sont pas aussi stables que les traitements à la maison, d’où l’importance de les prolonger avec une technique ambulatoire, pour stabiliser le résultat.

Dans tous les cas, ces traitements ne se conçoivent que sur gencives et dents saines.
Enfin, il est raisonnable de ne pas faire de promesse inconsidérée, car le blanchiment peut donner lieu à des résultats inconstants voire insuffisants surtout pour les patients qui en attendent trop.

Les restaurations prothétiques

Elles permettent de redonner un aspect naturel à une dent altérée, de remplacer une ou plusieurs dents absentes.

Si une dent est très altérée, on peut en masquer les défauts en la recouvrant d’une facette en céramique d’une épaisseur de 2 à 3/10e, collée, dont la couleur et la forme réalisent une intégration parfaite, esthétique et fonctionnelle.

Si une dent est trop abîmée ou cassée, elle retrouvera un aspect naturel, grâce à la réalisation d’une couronne céramo-métallique (céramique cuite sur une cupule métallique) ou encore mieux céramo-céramique (céramique cuite sur une cupule d’alumine) offrant un résultat esthétique optimum.

Si une ou plusieurs dents manquent deux solutions s’offrent au patient :
- Le très classique bridge céramo-métallique qui, en prenant appui sur 2 dents minimum (les piliers), permet à une partie intermédiaire (l’inter) de venir combler l’espace laissé par la ou les dents manquantes.
- Les implants, envisageables chez des patients en parfaite santé, à l’hygiène rigoureuse et parfaitement informés (consentement éclairé), ont un taux de succès important à long terme.

Tous les types d’édentation peuvent relever de l’implantologie. Encore faut-il savoir que plus l’édentation est importante, plus le cas est difficile et qu’un bilan pré-implantaire doit être réalisé pour déterminer la qualité et la quantité d’os utilisable. En fait, les implants ne sont pas des prothèses mais des supports inclus chirurgicalement dans les maxillaires qui seront secondairement « recouverts » par des prothèses scellées. L’ensemble restituant alors confort, fonction et esthétique.

En bref ...

La qualité du sourire est une exigence très actuelle des patients. Les chirurgiens-dentistes font leur possible pour résoudre l’équation fonction / esthétique. L’amélioration des matériaux et des techniques permet désormais de répondre à la grande majorité des demandes : utilisation de produits de restauration « couleur dent », réalisation de prothèses sur dents naturelles ou sur implants au mimétisme naturel utilisant des techniques d’éclaircissement ; c’est le concept récent de la dentisterie esthétique.


Source : www.adf.asso.fr/cfm/site/afficher_rubrique.cfm?rubrique=108



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